DE CUREL (François)


DE CUREL (François) 1854-1928

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Biographie

Fils du vicomte Albert de Curel, officier de cavalerie, et de Pauline de Wendel, petite-fille de François de Wendel. Après avoir suivi, comme le futur Ferdinand Foch, sa scolarité chez les Jésuites de sa ville natale, François de Curel suit sa famille qui opte pour la France après la défaite de 1870. Il intègre l’École centrale en 1873. Destiné à reprendre la direction des forges familiales, Curel choisit de se consacrer plutôt aux lettres. Il écrit quelques romans avant de se tourner vers le théâtre. Il « paraît s’aligner sur les dramaturgies d’un Ibsen, d’un Strindberg ou d’un Tchekhov ».
L’Académie française lui décerne le prix Calmann-Lévy en 1898 pour l’ensemble de son œuvre. Dans son édition de 1899, le guide Paris-Parisien le considère comme une « notoriété des lettres » et relève sa « psychologie traitée par un esprit mathématique et philosophique ».
Il est élu membre de l’Académie française le 16 mai 1918, au fauteuil de Paul Hervieu, par 24 voix dès le premier tour, et est reçu le 15 mai 1919 par Émile Boutroux. Entre-temps, la Moselle est redevenue française.
François de Curel meurt en son domicile, au no 5, rue de Solférino dans le 7e arrondissement de Paris. Il est inhumé dans la chapelle du château familial lorrain à Coin-sur-Seille.
Une rue de Metz ainsi qu’une rue de Coin-sur-Seille lui rendent hommage. Son buste en marbre, œuvre du sculpteur Emmanuel Hannaux, est conservé au musée de la Cour d’Or de Metz.

Oeuvres

Théâtre