SCHOLL (Aurélien)


SCHOLL (Aurélien) 1833-1902

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Biographie

Dès l’âge de quinze ans, il publie dans L’Écho Rochelais des feuilletons en vers, d’inspiration socialisante. Venu à Paris en 1851, il collabore à divers journaux éphémères pour se fixer au Figaro de 1857 à 1861. Passé par d’autres rédactions, il finit par créer en 1863 Le Nain jaune qu’il pose en concurrent du Figaro et dans lequel il écrit sous le pseudonyme de Balthazar.
Un beau mariage contracté en 1866 avec Irène Perkins fille d’un riche brasseur de Londres, installe Scholl dans le Tout-Paris et lui permet de laisser libre cours à son humour cinglant. Ses articles agressifs lui firent de nombreux ennemis qui lui vaudront plusieurs duels, dont un avec Paul de Cassagnac qui le blessera grièvement.
Dans les années 1880, il collabore à La Justice de Clemenceau ; ils eurent l’un et l’autre comme maîtresse la comédienne Léonide Leblanc (1842-1894), qui fut également celle du prince Napoléon et du duc d’Aumale.
En 1871, il s’oppose à la Commune de Paris. Dans une lettre de dénonciation adressée à la police, il indique où se trouve un certain Lavalette ayant participé à la Commune. Ce Lavalette est marié avec la sœur de sa femme.
Il crée le Quotidien de Paris dont le premier numéro parait le 12 mars 1884.
Il est rédacteur en chef mais confie la direction à Valentin Simond, plus tard directeur de L’Écho de Paris. Le journal durera jusqu’en 1938.
En 1896, le guide Paris-Parisien le considère comme le dernier des « chroniqueurs étincelants ».

Oeuvres

Théâtre