RICHEPIN (Auguste-Jules, dit Jean)


RICHEPIN (Auguste-Jules, dit Jean) 1849-1926

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Biographie

Ce petit-fils de paysans dont le père était médecin militaire eut très tôt la vocation de la littérature. Entré à l’École normale supérieure en 1868, il obtint sa licence de lettres en 1870 et servit pendant la guerre dans un corps de francs-tireurs.
Dans les années qui suivirent, il collabora à plusieurs journaux et exerça plusieurs métiers des plus divers, professeur, matelot ou portefaix. Fréquentant le Quartier Latin, il se lia avec Pétrus Borel et Jules Vallès. Sa vie marginale lui inspira son premier recueil de poésie, un ouvrage provocateur, La Chanson des gueux, publié en 1876. Il fit scandale à sa sortie car Jean Richepin, tel un Villon moderne, y dépeignait un peuple semblant tout droit sorti de la Cour des Miracles. La Chanson des gueux coûta à Richepin 500 francs d’amende et un mois de prison.
Écrivain prolifique, Jean Richepin produisit maints autres recueils de poèmes : Les Caresses (1877), Les Blasphèmes (1884), La Mer (1886), Mes Paradis (1894), des romans dans la veine populiste : La Glu (1881), Miarka, la fille à l’ours (1883), Braves gens (1886), Césarine (1888), et des pièces de théâtre dont les plus célèbres furent Nana Sahib (1883) et Le Chemineau (1897).
Jean Richepin écrit jusqu’à la fin de sa vie. Il collabore à La Bonne Chanson, revue du foyer, littéraire et musicale, et on voit paraître en 1922 et 1923 encore deux recueils de vers, Les Glas et Interludes.
Jean Richepin fut élu à l’Académie française en remplacement d’André Theuriet, le 5 mars 1908. Se présentaient contre lui Edmond Haraucourt et Henri de Régnier. Il obtint au quatrième tour 18 voix sur 32 votants et fut reçu le 18 février 1909 par Maurice Barrès. Il devait recevoir à son tour le maréchal Joffre en 1918, et Georges Lecomte en 1926.

Œuvres

Théâtre