VACQUERIE (Auguste)


VACQUERIE (Auguste) 1819-1895

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Biographie

Après des études au lycée de Rouen, le père d’Auguste Vacquerie, armateur au Havre, l’envoie compléter ses études à Paris au collège Charlemagne, où il est le condisciple de Paul Meurice. Parce qu’elle est située près de la place Royale où réside Victor Hugo, auquel il voue une très grande admiration, Vacquerie choisit de résider à la pension Favart. Un jour, il s’enhardit et porte à Hugo une épître en vers dans laquelle il avoue ses ambitions littéraires. Hugo lui fait répondre qu’il attendait sa visite et l’invite ensuite, avec Paul Meurice, à dîner chaque semaine chez lui. De là datent ses liens étroits avec le poète, qui ont fait connaître le nom de Vacquerie.
Le père de Vacquerie ayant mis sa propriété de Villequier à la disposition de Hugo, c’est là que son frère Charles Vacquerie rencontre Léopoldine, la fille du poète, dont il devient l’époux au printemps 1843. Ces liens furent brutalement rompus par l’accident tragique qui coûta la vie à Charles et à Léopoldine, lorsque leur barque chavira près de Villequier, le 4 septembre 1843. Mais cela ne fit que renforcer son attachement à la famille Hugo. Pendant la Commune, en 1871, Il écrit, dans le journal Le Rappel, des éditoriaux où il manifeste son admiration pour les communards tout en prêchant la conciliation avec Versailles.
Poète romantique, Vacquerie est l’auteur de quelques recueils poétiques et de plusieurs drames. Il collabora en août 1848 à l’Événement lors de sa fondation par les fils de Hugo et Paul Meurice, et il fut incarcéré en 1851 lorsque le journal fut interdit. Il poursuivit cependant une double carrière journalistique et littéraire, visitant fréquemment la famille Hugo pendant les années d’exil. Il réalisa en compagnie de François-Victor et de Charles, souvent sous la direction du maître, des portraits photographiques des Hugo et de leur entourage à Jersey. Exécuteur testamentaire de Hugo, avec Paul Meurice, il se chargea des éditions posthumes du poète. Il a également publié Miettes de l’histoire, récit de son séjour à Jersey où il accompagna les Hugo dès 1852.

Oeuvres

Théâtre