JOLLIVET (Gaston)
JOLLIVET (Gaston) 1842-1927
Biographie
Son père fut député de Rennes de 1830 à 1848. Élève du collège Bonaparte, puis du collège Stanislas, il poursuivit sa scolarité au lycée Louis-le-Grand.
Marié à Henriette de Venoge, il devint avocat à Paris en 1869 et collabora au journal Le Gaulois. Devenu chef de bureau au secrétariat général du ministère des Beaux-Arts en 1870, il démissionna peu après. Il collabora également à la Gazette de Paris, La Presse, L’Ordre, Le Triboulet, Le Clairon, Le Figaro, Le Gaulois, L’Éclair, L’Écho de Paris, L’Écho national.
Il publia, en 1884, des portraits rimés, Nos petits grands hommes ; il écrivit, avec Albert Millaud, une comédie en vers, jouée au Vaudeville, Perdus, et avec Paul Ferrier, une revue à grand succès, La Briguedondaine. Il a consacré, en outre, une étude au colonel Driant.
L’Institut de France lui décerne le prix Lambert en 1917.
Peu de temps avant sa mort, il avait donné un intéressant volume de souvenirs, préfacé par Paul Bourget, où il évoquait la société parisienne de 1860 à 1870, les comédiens, les journalistes, les « boulevardiers » du Café Anglais et de la Maison Dorée. Un prix de l’Académie française lui fut décerné pour l’ensemble de son œuvre.
Oeuvres
Théâtre
- 1873 : Plutus avec Albert Millaud
- 1878 : Entre nous avec Philippe de Massa
- 1886 : Plutus (opéra-comique) avec Albert Millaud ; La Briguedondaine (Revue) avec Paul Ferrier, Charles Clairville et Ernest Depré
- 1893 : Ça vas lioubliou ou l’hôtel franco-russe avec Philippe de Massa et Albert de Bertier
- 1897 : L’Impromptu de Trou-Deauville avec Gabriel du Tillet et Saint Genies
- 1898 : Sans rimes ni raison avec Georges Rivollet et Albert Bertier