RAVRIO (André-Antoine)


RAVRIO (André-Antoine) 1759-1814

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Biographie

Son père, habile fondeur, était généralement estimé par sa droiture et ses talents ; et sa mère, appartenait à la famille Riesener, avantageusement connue dans les arts industriels et libéraux.
Reçu maître fondeur en 1777, Ravrio s’installe à son compte en 1790. Il devient célèbre en fournissant des bronzes d’ameublement pour une clientèle prestigieuse, notamment l’empereur Napoléon 1er.
Au côté de Talma, Carle Vernet, Firmin Didot, Désaugiers, Cicéri, il participe aux activités de la Société de la Goguette.
En 1805 il publie une chanson : La rue des Bons-Enfants, qui fait allusion à une société bachique dont il est membre et qui paraît être celle de la Goguette. Il a également composé une autre chanson intitulée La Goguette qui témoigne de l’esprit joyeux qui anime cette société.
Le sculpteur Louis-Alexandre Romagnesi s’est vu commander plusieurs ouvrages par la maison Ravrio. Les ornements de la tombe du fondeur lui sont dus.
Ravrio, après avoir dessiné et modelé à l’Académie, se forma à la pratique de son art et la perfection de ses ouvrages étendit sa réputation dans toute l’Europe. Ses connaissances variées, ses qualités personnelles favorisèrent beaucoup ses relations commerciales, et le firent agréer dans plusieurs sociétés littéraires et de bienfaisance.
Il a fait jouer plusieurs vaudevilles qui ont eu du succès, et a publié pour ses amis deux volumes de poésies fugitives pleines de facilité, de sentiment et d’esprit.
Il fonde un prix de trois mille francs pour la découverte d’un moyen de prévention des dangers de l’emploi du mercure dans la profession de doreur sur métaux. Le savant Jean-Pierre-Joseph d’Arcet, qui a remporté le prix, a fait de l’heureux résultat de ses recherches à d’autres professions aussi dangereuses pour ceux qui les exercent, que l’était auparavant celle de bronzier-doreur.

Oeuvres

Théâtre