BOURGEOIS (Claude-Eugène-Hippolyte, Eugène)


BOURGEOIS (Claude-Eugène-Hippolyte, Eugène) 1818-1847

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Biographie

Sa famille est alliée à diverses familles du monde du négoce de Bretagne nord mais également plus lointaines.
Eugène Bourgeois est le fils d’Athanase Bourgeois qui a épousé Marie Françoise Agathe Riou, fille de Pierre Marie Riou et de Marie Jeanne Le Goff, fille d’orfèvre.
Athanase Bourgeois, le père d’Eugène, n’est pas originaire de l’actuel département de la Savoie. Il est né à Villard à côté de Moûtiers, ville frontière de l’Italie où son père Joseph est négociant et propriétaire. Il est âgé de 39 ans lors de son mariage avec Agathe Riou et sont venus assister aux épousailles deux de ses frères, Louis, négociant à Lyon et Joseph, négociant à Villard.
Eugène a au moins deux frères : Athanase né le 17 février 1809 à Paris est élève du lycée de Rennes avec le groupe de jeunes gens de Morlaix dont ses cousins, Aristide et Prosper Andrieux, Alexandre Dubraye, ceci à l’époque où Émile poursuit ses études de Droit dans cette ville. Mariage d’Athanase Bourgeois avec Hippolyte Adeline Gerdret le 5 novembre 1838 ; et Victor-Amédée, né, selon Kerviler à Morlais le 22 octobre 1815 et connu sous le nom de Bourgeois-Gavardin. Amédée Bourgeois est licencié en droit à Rennes en 1827.
En 1834, Athanase Bourgeois fils aîné et Victor Amédée Bourgeois signent tous deux le registre d’état civil lors du mariage d’Aristide Andrieux, papetier, avec une des quatre nièces de Souvestre, Angélina Pinchon, à Taulé. (A.M. Taulé). Amédée apparaît également régulièrement dans les revues aux côtés de l’écrivain Émile Souvestre. Qualifié de « poète sentimental », il collabore tout comme É. Souvestre, Nanine Souvestre, Évariste Boulay-Paty, Marcelline Desbordes-Valmore, Marcel Guyeisse, de la Mennais, Édouard Corbière, à La Revue de Bretagne de Marteville et Lefas qui parait en 1833. Il participe aussi à La Revue Bretonne du brestois Alexandre Bouet aux côtés de Joseph Danguy des Déserts (qui publie sous le pseudonyme de Lennoch), Grivel, Daniel Miorcec de Kerdanet, Prosper Levot et É. Souvestre. Victor Amédée Bourgeois publie en 1849 Carnet de Voyage aux Alpes de Savoie. Alphonse de Lamartine, dont le morlaisien Charles Alexandre fut le secrétaire, en fait l’éloge et écrit : « Ce sont deux fragments empruntés à un livre charmant et élevé, aux Lettres de voyage de M. Amédée Bourgeois, jeune écrivain distingué, né, comme Laurence, Sur les bords orageux de la mer de Bretagne. Jocelyn a le vol de l’aigle : il plane sur les hauts lieux. M. Amédée Bourgeois reste à terre : musa pedestris. Il donne le détail de ce paysage d’ensemble. » En 1851, Guillaume Le Jean dans un courrier qu’il adresse à Charles Alexandre mentionne que « Bourgeois est parti pour Tréguier ».
Eugène Bourgeois meurt le 28 août 1847 à Penzé-en-Taulé où il était notaire du canton. Il laisse deux orphelins, Eugène Alcide et Marguerite Agathe. Il n’aura donc pu profiter du succès de ses œuvres et la notoriété d’Émile Souvestre l’a totalement éclipsé.

Oeuvres

Théâtre