La Fin du roman (Léon GOZLAN)
Sous-titre : comment on se débarrasse d’une maîtresse
Comédie en un acte.
Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français, le 31 mai 1851.
Personnages
VAUDREUSE
ANATOLE
STÉPHEN
LÉONARD
HENRIETTE
La scène à Paris, en 1850.
Un petit salon octogone, dans le milieu duquel est une borne surmontée d’une corbeille de fleurs ; autour de ce meuble, recouvert d’une étoffe riche, règne sur toute la longueur une banquette circulaire. À droite, au premier plan, une fenêtre avec des rideaux ; dans le pan coupé, à droite, la porte d’entrée à double battant, la seule qui communique avec l’extérieur ; sur le devant de la scène, un guéridon sur lequel se trouvent un petit miroir et une sonnette. Il y a un fauteuil placé entre le guéridon et la borne. À gauche, au premier plan, une porte à un seul battant ouvrant sur la scène et ne communiquant qu’avec l’intérieur ; dans le pan coupé, à gauche, une console surmontée d’une glace ; sur la console, un service de Chine sur un grand plateau ; une cheminée au milieu du salon, sur celle cheminée qui porte une pendule, une glace sans tain, derrière laquelle on aperçoit un autre salon. À droite de cette glace un groupe réel ou figuré de pipes de toutes formes ; à gauche une collection d’armes peintes en relief. Entre la cheminée et la console, une petite table sur la quelle se trouvent un timbre et la boîte à portrait qui sert à la dernière scène. Sur le devant de la scène, une chaise. Ensemble riche, délicat, type de l’élégance parisienne.