MALLEFILLE (Pierre Jean Félicien, Félicien)


MALLEFILLE (Pierre Jean Félicien, Félicien) 1813-1868

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Biographie

Charles Monselet a dit de lui : « Il n’a qu’un œil. Dans un feuilleton qui remonte à cinq ou six ans, M. Eugène Pelletan a raconté la vie orageuse de l’auteur des Sept Infans de Lara : des voyages, des tempêtes, la mort et la résurrection. Randal est un beau drame, trop peu connu ; Le Cœur et la Dot n’a que des portions réussies. »
Théophile Gautier le jugeait ainsi : « C’était un vrai hidalgo de lettres. Sa tête fine et maigre, au nez busqué, aux cheveux déjà argentés sur les tempes, avait un caractère héroïque et rappelait celle de Miguel de Cervantes. [...] Son ambition fut plus haute que son vol. C’était un aigle sans doute, et qui avait toujours l’œil fixé sur le soleil, mais son essor était parfois inégal, pénible ; il manquait quelques plumes à cette grande aile fiévreusement palpitante. [...] Mallefille avait guerroyé dans cette grande armée romantique de 1850, dont les rangs, hélas ! s’éclaircissent de jour en jour. S’il n’a pas commandé en chef, c’était un officier brillant et hardi ; il a tenu haut son enseigne pendant la bataille, et, le combat fini, il ne l’a pas abaissée. Quel que soit le talent qu’il ait montré, l’impression qui reste de Félicien Mallefille, c’est qu’il était plus grand que son œuvre. »

Oeuvres

Théâtre