Le Feu au couvent (Théodore BARRIÈRE)
Comédie en un acte.
Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français, le 13 mars 1860.
Personnages
PAUL D’AVENAY, 38 ans
JULES DE MÉRIEL, 25 ans
FORTUNIEN D’ILLOY, 30 ans
ADRIENNE, 16 ans
JEAN, valet de chambre
DEUX DOMESTIQUES
En 1854, chez Paul d’Avenay. Un hôtel aux Champs-Élysées.
Un petit salon élégant et riche. À droite, au premier plan, une cheminée surmontée d’une glace sans tain, garnie d’un store ; pendule, et bougies allumées sur la cheminée ; au deuxième plan, une porte conduisant à la bibliothèque ; entre la cheminée et la porte, un petit meuble où se trouvent une théière et des tasses ; devant la cheminée, un canapé placé de biais et laissant passage aux deux bouts ; à côté du canapé, une riche table sur laquelle sont papier, plumes, encrier, journaux et une lampe allumée ; entre la table et le canapé, une petite chaise ; de l’autre côté de la table, un fauteuil faisant face au public. À gauche, au premier plan, une fenêtre ; devant la fenêtre, à la distance d’un pas, un piano ouvert sur lequel on voit des statuettes, une Léda entre autres ; devant le piano, son tabouret, puis un fauteuil et un pouff ; au deuxième plan, une porte conduisant dans un autre salon. Au fond, de chaque côté de la porte d’entrée, un riche meuble, et des gravures appendues ; sur le meuble de gauche, une lampe allumée ; sur celui de droite, des livres reliés ; sur le canapé, un petit miroir à main ; sur la cheminée, une couronne ; sur la petite chaise, près de la table, un voile de femme.